L’art de la communication en équipe : un facteur de réussite pour une collaboration efficace

Une bonne communication au sein d’une équipe est essentielle à son succès. En effet, le travail d’équipe et la communication sont étroitement liés. C’est pourquoi une communication suffisamment fréquente et de qualité présente de nombreux avantages. Par exemple :

– elle favorise un dialogue ouvert,

– aide à respecter les horaires des réunions,

– contribue à des relations respectueuses et

– contribue à une bonne performance de l’équipe.

En l’absence d’une bonne communication, les équipes finissent par perdre beaucoup de temps en réunions improductives et en discussions inutiles. Dans le pire des cas, la collaboration peut échouer, l’esprit d’équipe s’affaiblir et les conflits s’envenimer.

Voici 4 points à observer pour améliorer votre communication en équipe

1) La communication avec tact

Communiquer avec tact est la capacité de transmettre un message clairement et d’être sensible envers le destinataire afin que personne ne soit involontairement offensé.

2) Le modèle des quatre oreilles de Friedemann Schulz von Thun

Selon Friedmann Schulz von Thun, chaque message que nous transmettons possède quatre facettes différentes qui communiquent quatre informations qui vont être analysées et interprétées par notre interlocuteur, en fonction de son humeur, de sa relation avec nous et de ses objectifs.

Ces 4 facettes sont :

a) L’information spécifique (les mots bruts, les faits spécifiques et sans interprétation).

C’est l’information de base.

b) L’appel (ce que nous souhaitons que l’autre fasse, l’action recherchée)

Il arrive souvent que dans un message se cache une volonté d’obtenir quelque chose de l’autre (action, ordre, demande, désir, etc.) et ceci sans le dire clairement.

c) La relation (notre position vis-à-vis de l’autre)

Chaque message reflète la qualité de la relation et les sentiments éprouvés par les deux interlocuteurs. Cette dimension du message est souvent exprimée à travers le langage para verbal (la manière de dire les choses) et le langage non verbal (gestuelle, mimiques, réactions physiologiques).

d) La révélation de soi (le feedback que nous exprimons)

Chaque message que nous envoyons donne des indications précieuses (feedback) sur nous, nos attentes, notre humeur et nos émotions, de manière explicite ou implicite. C’est-à-dire que nous laissons à l’autre le soin de « deviner » le contenu de nos pensées.

Nous sommes donc par conséquent clairs dans notre communication lorsque nos interlocuteurs comprennent non seulement ce que nous disons, mais aussi ce que nous entendons par là.

3) Utilisation des « Messages-Je » au lieu des « Messages-Tu » pour désamorcer les conflits

Un « message-je » est une forme de communication dans laquelle le locuteur met l’accent sur ses propres sentiments, pensées ou besoins, sans accuser, juger ou évaluer négativement l’autre personne.

Un « message-tu » met au contraire l’accent sur l’autre personne. On y trouve souvent des déclarations directes sur le comportement ou les caractéristiques de l’interlocuteur. Ce type de communication est généralement perçu comme critiquant, accusant ou jugeant. Elles peuvent entraîner des malentendus, des conflits et un comportement défensif.

Exemple :

a) Je n’ai pas compris votre explication du problème et ne peux donc pas le traiter. (« Message-je » : constructif).

b) Vous n’avez pas bien expliqué le problème et c’est pourquoi je ne peux pas le traiter. (« Message-tu » : défavorable, voire destructeur).

Les « messages-je » indiquent que la perception personnelle est subjective et donnent aux interlocuteurs la possibilité de décider s’ils acceptent ou non nos déclarations.

4) Les principes de base de la communication non violente

La communication non violente (CNV) a été développée par Marshall B. Rosenberg. C’est :

– une attitude intrinsèque et volontaire dans nos rapports avec nous-mêmes et les autres.

– une technique de communication en quatre étapes qui sont les suivantes :

a) Observation

Il s’agit tout d’abord d’observer ce qui se passe réellement dans une situation, et de décrire cette situation sans jugement ni évaluation.

b) Sentiments

Ensuite, il convient d’exprimer les sentiments ressentis face à cette situation.

c) Besoins

A ce stade, il s’agit de clarifier les besoins qui sont la source des sentiments ressenti.

d) Demande

Il s’agit enfin de faire une demande respectant les critères suivants : réalisable, concrète, précise et formulée positivement. Si cela est possible, que l’action soit faisable dans l’instant présent. Le fait que la demande soit accompagnée d’une formulation des besoins la rend négociable.

Rosenberg formule la CNV comme suit :

« Si a), alors je ressens b) parce que j’ai besoin/je souhaite c). C’est pourquoi j’aimerais d) maintenant ».

Comment encouragez-vous une bonne communication au sein de votre équipe ?


💥 Je suis Jean Tiegom, Team Performance Coach

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